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McLaren GT 2020 : l'art de comprendre sa clientèle - RPM

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L’accès à bord d’une supervoiture se révèle presque toujours compliqué, en raison de sa basse garde au sol, d’une part et de ses énormes bas de caisse, d’autre part.

Il est clairement plus aisé de monter dans une McLaren GT que dans tout autre supervoiture. On a l’impression de plonger dans habitacle d’une voiture sport de luxe plutôt que de tomber à l’intérieur d’un bac en fibre de carbone. Bon, on est loin de la berline ou, encore, du VUS, car ça demeure un cockpit clos. Mais on remarque néanmoins les efforts du constructeur pour rendre l’expérience plus conviviale.

Une fois bien assis dans ses sièges de course, la McLaren GT nous enveloppe rapidement dans l’univers des voitures de très haute performance. On est assis bas, la voiture est large et le long pare-brise incliné octroie une visibilité exceptionnelle, ajoutant une sensation de contrôle immédiat.

Derrière moi, j’apercevais déjà la raison d’être de la bête. Certes, son moteur est placé au centre arrière du châssis, mais contrairement aux autres supervoitures de même configuration, la GT dispose d’un énorme coffre vitré, placé au-dessus du compartiment-moteur où on peut y loger jusqu’à 437 litres de marchandise. C’est du jamais vu pour ce genre de véhicule. À titre de référence, le volume de son coffre est identique à celui d’une Toyota Camry, sans compter le petit compartiment logé à l’avant qui ajoute un autre 140 litres d’espace. Ce long coffre vitré laisse également place à une bonne visibilité vers l’arrière. 

Là où la GT m’a déçu, ce n’est pas par le confort de ses sièges, ni par sa qualité de finition remarquable. Elle domine à ce chapitre. Son plus grand défaut réside dans l’ergonomie générale de ses commandes. Par exemple, le réglage des sièges ne s’effectue pas du côté gauche comme dans la plupart des voitures, mais plutôt à droite, entre le siège du conducteur et la console centrale. L’espace est exigu, et ce n’est pas convivial. 

L’interface multimédia, bien que jolie au premier coup d’œil, est également un désastre d’ergonomie. On n’y comprend rien, les menus sont complexes, et l’information n’est pas très claire. Elle est donc plus distrayante qu’utile.

Enfin, comme toute bonne supervoiture, la McLaren GT est équipée de modes de conduite, permettant au conducteur de personnaliser son comportement routier et ses performances à sa guise. Mais l’activation de ces modes est tout aussi fâcheusement complexe que le système multimédia. On doit d’abord activer la commande « Active » afin de pouvoir passer d’un mode à l’autre. Étant donné que cette fonction se réinitialise dès qu’on arrête l’auto, il faut s’en souvenir si on désire rejouer avec les modes. C’est inutilement complexe. 




August 03, 2020 at 05:37AM
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